9h15

Activités au choix

La Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles faisait la tournée du Québec en 2007. Pilotée par les commissaires Gérard Bouchard, sociologue, et Charles Taylor, philosophe, elle a fait le tour du Québec avec des audiences fortement médiatisées, desquelles ont émergé beaucoup de préoccupations à propos du vivre ensemble. Après un rapport déposé en 2008 intitulé « Fonder l’avenir : le temps de la conciliation », la Commission Bouchard-Taylor s’est terminée.

Nos deux invités, qui ont tous les deux pris part comme coprésident et comme membre du comité-conseil, tiendront une conversation ouverte pour faire le bilan des 10 ans des travaux et de ses retombés puis analyseront les nouveaux enjeux du vivre ensemble, comme la montée de l’extrême-droite.

Intervenants

Charles Taylor, professeur émérite de philosophie à l’Université McGill et auteur de Les Sources du Moi et L’Âge séculier

Rachida Azdouz, psychologue spécialisée en relations interculturelles à l’Université de Montréal

Rachida Azdouz est psychologue spécialisée en relations interculturelles à l’Université de Montréal. Auteure, clinicienne, chercheure, analyste dans les médias et formatrice en gestion des conflits de valeurs et de droits. Elle a publié aux éditions Yvon Blais (co-auteure, collectif sur les accommodements raisonnables, 2007), aux PUQ (Collectif sur les histoires d’immigration, 2014), aux PUL (collectif sur le savoir engagé, 2016) ainsi que plusieurs articles sur le pluralisme, la laïcité, les stratégies identitaires et les modèles d’intégration dans une perspective comparée. Récipiendaire du prix Ghislaine Coutu Vaillancourt en 2014 pour sa contribution au dialogue interculturel en français. Elle a siégé au Conseil des relations interculturelles du Québec (1997-2001), au Conseil supérieur de l’éducation (2001-2010) et au Conseil supérieur de la langue française (2013 à ce jour). Membre de la commission Taylor Bouchard en 2007.

Cette table ronde abordera les différentes sources de tensions économiques, politiques et sociales qui traversent le journalisme aujourd’hui. Nos panélistes, qu’ils soient journalistes, chroniqueur-es ou chercheur-es, s’exprimeront sur ces défis dans un contexte marqué par l’émergence des technologies numériques qui ont bousculé le travail journalistique quotidien et le contexte dans lequel celui-ci prend place. Il s’agira notamment de s’interroger sur les nouvelles conditions de travail, les nouveaux formats d’écriture et de production de nouvelles ainsi que sur le rôle des réseaux sociaux et des bulles de filtres (filter bubbles). Enfin, nous nous demanderons, ensemble, quelles sont les solutions qui s’ouvrent à nous. Trolls, fausses nouvelles, cyberintimidation, que faire?

Animatrice

Lena A. Hübner, doctorante en communication à l’UQAM, chargée de cours à l’École des médias de l’UQAM et coordonnatrice du Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS)

Lena A. Hübner est étudiante au doctorat en communication à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses travaux de recherche portent sur la communication politique sur les réseaux socionumériques au Canada, aux États-Unis et en Allemagne. Elle est notamment l’auteure de l’article « Opinion Regulation or Civic Dialogue? Seeking New Analytical Frameworks to Study Digital Politics » publié dans ESSACHESS – Journal For Communication Studies (décembre 2016). En dehors de ses études, elle est coordonnatrice des activités scientifiques du centre de recherche interuniversitaire CRICIS (Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société) et chargée de cours à l’École des médias de l’UQAM.  

IntervenantEs

Normand Landry, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains et professeur au département de Science humaines, Lettres et Communication à la TÉLUQ.

Normand Landry est professeur à la TÉLUQ (Université du Québec) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains. Il est également chercheur au Centre interdisciplinaire CRICIS sur la communication, l’information et la société. Ses travaux se concentrent sur l’éducation aux médias, les droits de la communication, l’intimidation judiciaire, ainsi que sur la communication et les mouvements sociaux.

Catherine Mathys, chroniqueure techno à La Sphère (Radio-Canada), blogueuse à Planète F et Triplex (blog techno, Radio-Canada)

Catherine Mathys est journaliste, chroniqueure, animatrice depuis près d’une quinzaine d’années. Elle se spécialise dans la couverture et l’analyse des transformations technologiques. Elle apprécie tout particulièrement observer notre rapport à la technologie et son impact sur notre quotidien. Titulaire d’une maîtrise en communication, le sujet de son mémoire portait sur le rôle des technologies dans le travail et la construction identitaire des journalistes. On peut l’entendre depuis plusieurs années le samedi à ICI Radio-Canada Première à l’émission La sphère avec Matthieu Dugal ainsi que la lire dans plusieurs autres médias. Enfin, Catherine est chargée de cours à l’UQAM où elle donne le cours Histoire des technologies numériques de l’information et de la communication.

Sylvain Rocheleau, professeur au département des lettres et communications à l’Université de Sherbrooke et chercheur au CRICIS

Sylvain Rocheleau est professeur en communication à l’Université de Sherbrooke et co-fondateur de l’Observatoire de la circulation de l’information (OCI).Ses travaux portent sur le développement de systèmes à base de connaissances dans le but d’améliorer notre compréhension de certains phénomènes comme la circulation de l’information, l’influence des relations publiques sur le journalisme, la redondance de l’information et l’accès aux médias des groupes d’intérêt public.

Organisée en collaboration avec le Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS) et la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains.

                       

Créateur de la première heure, Alexandre Jardin inspire non seulement par sa prose, mais également par son engagement en société. Pour mettre l’épaule à la roue du développement de la société de demain, solidaire, égalitaire et dans laquelle les citoyens ont confiance, il rassemble des Faiseux et cofonde le mouvement Bleu Blanc Zèbre.

Le vendredi 11 août, il se livrera lors d’une conversation intime avec le public pour échanger à propos de son engagement citoyen et de son mouvement.

Bleu Blanc Zèbre regroupe plus de 250 opérateurs de la société civile tels que des associations, fondations, acteurs des services publics, mairies, mutuelles ou entreprises, réalisant une action efficiente permettant de résoudre un problème de la société en impliquant les citoyens dans sa résolution. Bleu Blanc Zèbre revendique la nécessité absolue de co-construire entre la société civile et les Collectivités une nouvelle façon d’agir, en travaillant main dans la main avec les élus locaux pour résoudre concrètement les difficultés de notre pays.

Intervenant

Alexandre Jardin

Romancier, cinéaste, Alexandre Jardin est également un homme engagé. Il est le fils de Pascal Jardin, lui-même écrivain, grand scénariste français, et dialoguiste. Sa première oeuvre « Bille en tête » est consacrée par le Prix du premier roman alors qu’il n’a que 20 ans. L’année suivante, en 1986, il est diplômé de Sciences Po. Plusieurs de ses romans son adaptés au cinéma, tel que « Le zèbre » (mis en scène par Jean Poiret) qui reçut également le Prix Fémina en 1988 ou encore « Fanfan » qu’il réalisera lui-même en 1993.

Parrain de nombreuses associations, il est aussi co-fondateur de Lire et faire lire, puis de Bleu Blanc Zèbre. Avec ce dernier mouvement, l’écrivain fédère autour de lui les joyeux acteurs d’une révolution positive (et contagieuse !). Ce mouvement « vise à fédérer et unir la société civile dans l’action concrète au bénéfice de la population. Pour lui chaque Zèbre est une part de la solution. Il lance une pétition nationale, le manifeste des « Faizeux », et, le 16 avril 2015, il publie Laissez-nous faire ! On a déjà commencé.