L’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis a eu un large impact sur la scène internationale. Sa conception particulière de la diplomatie entraîne une redéfinition des relations entre les pays. Comment penser les relations internationales en 2017 ? Quelles menaces pèsent sur l’ordre mondial ? Comment sortir des dichotomies Nord-Sud et Est-Ouest ?
Nos panélistes par leur expertise nous aideront à comprendre la scène internationale à l’orée de ce 21e siècle.
Animateur
Michel Venne, fondateur de l’INM et conseiller à la direction générale
Michel Venne a fondé et dirigé l’Institut du Nouveau Monde (INM), une organisation indépendante de réputation internationale vouée à la participation des citoyens à la vie démocratique. Il est reconnu pour son travail assidu d’éducation civique auprès des jeunes et comme l’un des meilleurs spécialistes au Canada en participation publique. Michel Venne a présidé le Réseau québécois en innovation sociale (RQIS) de 2014 à 2016. Il est aussi fellow de l’organisation internationale Ashoka. Il est fellow de la Fondation Carold, une organisation canadienne vouée à la participation citoyenne et au changement social. Il est membre fondateur de L’Esplanade Montréal.Il publie L’état du Québec, l’ouvrage annuel de référence, et est l’auteur de plusieurs livres sur les grands enjeux de notre temps. C’est d’abord comme journaliste qu’il fit sa marque, entre autre comme correspondant parlementaire à l’Assemblée nationale pour Le Devoir, éditorialiste puis directeur de l’information. Il quitta le journal pour fonder l’INM en 2003 tout en y conservant une chronique hebdomadaire pendant quatre ans.
Intervenants et intervenantes
Andréanne Bissonnette, chercheure en résidence à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM
Andréanne Bissonnette est candidate à la maîtrise en science politique et chercheure en résidence à la Chaire Raoul-Dandurand. Elle se spécialise sur les études de genre et migration, la politique intérieure américaine, les dynamiques politiques en Amérique centrale et la place des femmes en politique.
Catherine Gauthier, directrice générale à Environnement Jeunesse
Catherine Gauthier cumule une impressionnante feuille de route depuis les débuts de son implication environnementale et sociale, il y a plus d’une dizaine d’années. En 2005, Catherine a participé à sa première Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques au sein de la délégation du gouvernement du Canada.
En septembre 2007, elle a été invitée par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à prononcer un discours au nom de la jeunesse internationale lors de l’Assemblée générale de l’ONU. En tant qu’ambassadrice d’ENvironnement JEUnesse, elle a également pris part aux conférences de Bali (2007), de Copenhague (2009) et de Cancún (2010). En 2011, elle a mis sur pied avec ENvironnement JEUnesse la Délégation de la jeunesse du Québec au sommet de Durban. En décembre 2012, elle était à la conférence de Doha pour étudier la participation de la société civile. À l’automne 2014, elle a préparé et donné des séminaires à l’Université de Sherbrooke sur la politique climatique internationale dans le cadre de la conférence de Lima (2014). Elle a également représenté l’organisme lors de la conférence de Paris (2015), puis de Marrakech en novembre 2016.
Richard Hétu, correspondant spécial à La Presse
Depuis juin 1994, Richard Hétu est le correspondant de La Presse à New York. Il a fait paraître deux romans, Rendez-vous à l’Étoile (VLB éditeur, 2006) et La route de l’Ouest (VLB éditeur, 2002), de même que plusieurs essais sur les États-Unis, dont Sexe, fric et vote : les clés de la Maison-Blanche (Les Éditions La Presse, 2012) et Madame America : 100 clés pour comprendre Hillary Clinton (Les Éditions La Presse, 2016). Il vit à Manhattan avec sa famille.
Frédéric Tremblay, directeur du Bureau du Québec à Washington
La sous-représentation de la diversité culturelle dans les arts fait l’objet d’une gronde et d’une insatisfaction grandissante au Québec. Cette problématique, qui a pour effet d’invisibiliser toute une frange de la population, a des répercussions sur les Québécois-es racisé-e-s et issu-e-s de l’immigration qui ne se sentent pas partie prenante de l’imaginaire collectif. Parmi eux, les artistes sont les premiers à pâtir, professionnellement, de pratiques excluantes, que ce soit sur la base de leur couleur, de leur accent, de leur nom ou de leur pratique artistique minoritaire.
Quelles sont les stratégies développées autant par les artistes que par le public? Création de nouvelles tribunes, adaptation des pratiques artistiques, prises de position publiques, infiltration des réseaux, sensibilisation : les avenues sont variées pour occuper l’espace.
Basée sur des témoignages et des initiatives existantes, cette table-ronde invite à réfléchir collectivement sur les actions possibles pour pallier le manque de diversité dans le milieu culturel.
Organisée en collaboration avec Diversité Artistique Montréal.
Intervenants et intervenantes
Henri Pardo, réalisateur et acteur
Ana Pfeiffer Quiroz, comédienne, metteure en scène et pédagogue
D’origine péruvienne, Ana Pfeiffer Quiroz a étudié à l’Escuela Nacional de Arte Dramático de Lima au Pérou. Elle aussi étudié les pratiques cinématographiques et technologiques à la New York University (NYU). Elle travaille dans son pays d’origine comme comédienne, metteuse en scène et professeure dans le milieu du théâtre et du cinéma. En 2010, Ana Pfeiffer Quiroz s’installe à Montréal. Interpellée par la faible représentativité de la diversité culturelle dans les théâtres, elle entame un projet de recherche-création dans le cadre de ses études de maîtrise en théâtre à l’UQAM. Le produit de sa recherche aboutit sur un essai scénique intitulé Sans étiquette où elle réalise la mise en scène et la dramaturgie. En 2016, elle reçoit une bourse de création du CALQ pour sa création Parrêsia, une performance in-situ qui réunit d’artistes de différentes origines. En 2017, elle reçoit la bourse d’accompagnement artistique du CAM pour son prochain projet : Parrêsia : Work in progress. Également, Ana poursuit sa carrière académique et prépare son projet de recherche doctorale.
Oliver Koomsatira, acteur et danseur
Oliver a joué 1200 fois dans 200 productions de théâtre, cinéma, télévision et danse pour 700,000 spectateurs. Récipiendaire du prix Elsa Bolam (réalisation exceptionnelle en théâtre), il a joué dans la télésérie L’Imposteur (TVA), Découverte (Radio-Canada), Lien Fatal (Canal D), 19-2 (Bravo), Première Ligne (Pimiento/APTN). Son spectacle de rap compte 27 représentations. www.all-ever.com
Les initiatives qui visent à redéfinir le modèle économique dominant émergent d’un peu partout dans le monde. Nous entendons parler de monnaies locales et de monnaies virtuelles, de transition verte, d’économie de partage ou d’économie collaborative, de modèle coopératif et de décroissance. L’économie se réinvente pour répondre aux lacunes d’une économie jugée sauvage et injuste et les expérimentations se multiplient.
Nous vous proposons une incursion dans les modèles économiques alternatifs, émergents ou déjà bien implantés. Comment ces-derniers fonctionnent-ils ? Quels sont leurs avantages, leurs inconvénients ? Est-ce qu’il s’agit de modèles complémentaires ou concurrents ? Peuvent-ils vraiment triompher de l’économie de marché ? Lors de cette table ronde, nos panélistes vous présenteront ces économies qui aspirent à avoir un impact majeur sur notre société!
Intervenants et intervenantes
Laurent Lévesque, cofondateur et coordonnateur général de UTILE et président de l’Aile jeunesse du Chantier de l’économie sociale
Laurent Lévesque est cofondateur et coordonnateur général de UTILE, une entreprise d’économie sociale en développement immobilier fondée en 2012. Il est également chroniqueur économique à la radio de CIBL et un des organisateurs de la conférence Transformer Montréal. Détenteur d’un baccalauréat en urbanisme de l’ESG-UQAM et d’un programme de deuxième cycle en Gestion du développement économique urbain, il étudie présentement à la maîtrise en gestion à HEC Montréal.
Fabien Durif (Ph.D.), directeur général de l’Observatoire ESG UQAM de la consommation responsable
Fabien Durif dirige l’Observatoire de la consommation responsable (OCR) depuis 2010, une cellule d’études et de veille stratégique sur la consommation responsable. Il a débuté sa carrière universitaire en 2007 à l’Université de Sherbrooke. Il a ensuite rejoint en 2012 l’ESG UQAM dans laquelle il occupe présentement le poste de professeur titulaire au département de marketing ainsi que celui de Vice-doyen à la recherche et à la création. Spécialisé dans le domaine de la consommation responsable et de l’économie collaborative, il diffuse son expertise autant dans le milieu académique que professionnel, via notamment la publication d’indices reconnus comme le Baromètre de la consommation responsable au Québec (diffusé depuis 2010) ou l’Indice Kijiji de l’économie de seconde main (diffusé depuis 2015). L’OCR a travaillé ces dernières années en collaboration avec de nombreuses organisations comme, par exemple, Kijiji; TD Assurances; Desjardins – Gestion de patrimoine; Ministère du développement durable, de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) etc. L’OCR ouvrira en septembre 2017 le premier magasin universitaire expérimental écoresponsable au Canada doté de technologies d’expériences clients et d’études à la fine pointe.